March 14, 2025

La commune de Romans-sur-Isère, qui est voisine de Crépol et où a eu lieu la rixe mortelle du 18 novembre, a déposé une plainte pour menaces de mort.

Près de deux semaines après le décès de Thomas, qui a été tué par arme blanche lors d’une célébration de village à Crépol (Drôme), la tension ne semble pas vouloir diminuer. Selon BFMTV, la maire de Romans-sur-Isère, une commune voisine, a porté plainte jeudi après avoir reçu des menaces de mort la veille. Effectivement, la maire « DVD » de la droite, Marie-Hélène Thoraval, affirme avoir reçu des messages et des appels de plus en plus préoccupants.

Selon l’élue, cela a commencé par des menaces. « On m’a demandé si j’avais des gardes du corps et si j’avais une kalachnikov chez moi », témoigne-t-elle. Dans un message privé reçu sur Instagram, le ton s’est durci au fil de l’après-midi : Marie-Hélène Thoraval relate qu’elle avait été informée qu’elle serait décapitée, qu’elle serait manipulée avec son crâne et que tout cela serait terminé dans un mois. La maire ajoute que dans ces messages, elle est qualifiée de “facho”. Elle assure qu’elle prendra ces menaces avec “sang-froid et détermination”, conclut-elle.

Peu de temps après le décès de Thomas, la maire de Romans-sur-Isère avait considéré qu’il était nécessaire de repenser la façon de lutter contre « un niveau de délinquance qui nécessite d’autres solutions ». Elle avait estimé que la délinquance “ses racines trouvaient dans la radicalisation” et le “trafic de drogue”. De plus, l’élue avait critiqué “un groupe minoritaire qui vient polluer la vie de tout le monde” dans sa ville. Le groupe en question serait responsable de l’agression de Crépol. Elle avait dénoncé qu’une centaine de jeunes organisaient un bazar impossible avec un groupe extrêmement strict.

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